Tout d'abord, le gouvernement doit fermer toutes les portes, y compris celles des fonctionnaires, qui mènent à la retraite anticipée. Cela permettra de libérer du budget tout en augmentant la solidarité entre les individus d'une même génération.
En outre, le nombre minimal d'années d'emploi effectif à temps plein doit être fixé à 20 ans, quel que soit le système, pour pouvoir bénéficier de la pension minimale. Parce que c'est très simple : travailler, c'est contribuer à l'accessibilité financière du système des pensions et donc à la solidarité entre les générations.
Ceux qui souhaitent malgré tout prendre leur retraite avant l'âge légal doivent être pénalisés financièrement. Et vice versa. Ceux qui choisissent de continuer à travailler après l'âge de la pension devraient être récompensés. En outre, à l'avenir, toutes les années travaillées devraient compter, même si elles sont supérieures à 45 ans. Cela se traduit par l'introduction d'un bonus-malus sur la pension légale. Aujourd'hui, une année de travail effectif en moins ou en plus ne pèse pas assez lourd.
Par rapport aux autres pays européens, le malus de pension peut se situer entre 3 et 6 % par an, et le bonus de pension entre 5 et 10 % par an. L'effet est donc cumulatif. Un départ à la retraite anticipé de trois ans coûtera entre 9 % et 18 % du montant de la pension légale, pour le reste de la vie du retraité. Faites en sorte que l'impact soit suffisamment fort, et le résultat suivra.