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Ces 50 dernières années, 80.000 personnes sont décédées dans un accident de la route

Actualités - 21/11/2022
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Auteur(s) 
Luc Sanders


L’ONU organise chaque année la « Journée Mondiale du Souvenir des Victimes de la Route » dans un grand nombre de pays à travers le monde. Elle est devenue, au fil des ans, un événement important permettant d'attirer l'attention du public sur l'ampleur des dommages émotionnels causés par les accidents de la circulation et de rendre hommage aux victimes, ainsi qu'aux services de secours et d'intervention d'urgence.

En 1972 - il y a exactement- 3101 personnes sont officiellement décédées sur nos routes. Il s’agit du nombre de victimes le plus élevé recensées dans notre pays. Cette année marqua aussi la prise de conscience d’agir pour enrayer cette hécatombe. Ainsi, dès 1974, le 120 km/h est définitivement instauré sur les autoroutes et le 90 km/h sur les autres routes. C'est le début d'une longue liste de mesures qui permettront d'améliorer sensiblement la situation. En 1984, notre pays repasse, pour la première fois, sous la barre des 2000 tués et, en 2008, ce nombre descend en dessous de 1000. En 2019, dernière année avant la crise sanitaire, 644 personnes perdent la vie sur nos routes.

Malgré les progrès effectués, près de 80.000 victimes sont décédées dans un accident de la circulation ces 50 dernières années, soit plus que le nombre d’habitants d’une ville comme Tournai ou La Louvière par exemple. Symboliquement, l’institut Vias et l’asbl « Parents d’Enfants Victimes de la Routes (PEVR) » ont déployé, dans la Cité des 5 clochers, un tapis reprenant le prénom de victimes, en collaboration avec les autorités communales.

A côté de ces décès, plus de 3,4 millions de personnes ont été blessées. Pour certaines d’entre elles, l’accident aura totalement changé leur vie. Ainsi, 80% de l’ensemble des personnes grièvement blessées dans un accident de la circulation ne s’en remettront jamais et souffrent encore au quotidien d’une gêne plus ou moins grande due à leur accident.

30% d’entre elles ont même dû déménager à la suite de l’accident. Les conséquences sont non seulement énormes pour la victime mais aussi pour la famille proche. Dans 1 cas sur 6 (16%), un membre de la famille proche de la personne accidentée a même dû arrêter de travailler pour la soigner.

Lors des Etats Généraux de la Sécurité Routière il y a un an, 32 mesures ont été annoncées par les autorités fédérales pour aider la Belgique à tendre vers le seul objectif humainement acceptable, à savoir 0 tué sur les routes en 2050. Un objectif intermédiaire de 320 tués maximum a été fixé pour 2030. En 2021, 516 personnes sont officiellement décédées sur nos routes et les derniers chiffres du baromètre de la sécurité routière laissent penser que ce chiffre sera en augmentation en 2022.


Source:  VIAS Institute