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TRAXIO : 35 % des clients particuliers manifestent leur intérêt pour une nouvelle voiture en 2023

Actualités - 18/01/2023
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Auteur(s) 
Luc Sanders


A la veille du 100e Salon de l’Auto, la fédération de la mobilité Traxio a sondé à la fin novembre 2022 auprès de 1.200 consommateurs pour la troisième fois les consommateurs particuliers sur leurs intentions d’achat

L’étude a révélé certaines données chiffrées encourageantes au sujet de la prochaine période de salon. Pas moins de 20 % des sondés affirment avoir l’intention d’acheter une voiture neuve en 2023, soit une hausse de 4 % par rapport à l’an passé. En outre, 15 % des consommateurs se disent intéressés par l’achat d’une voiture d’occasion en 2023, soit une augmentation de 5 % comparé à 2022. Au total, 35 % des consommateurs déclarent avoir l’intention de changer de voiture. De plus, 38 % des consommateurs n’ont pas encore pris de décision et hésitent encore à changer de véhicule. Seuls 27 % (donc en réalité un consommateur sur quatre) sont catégoriques : « Non, pas de nouvelle voiture pour moi en 2023. »

La Wallonie plus encline à acheter que la Flandre

Il est frappant de constater que les intentions d’achat varient d’une région à l’autre : les consommateurs wallons et bruxellois se montrent beaucoup plus enthousiastes que les Flamands. Pas moins de 40 % des sondés francophones envisagent de changer de voiture : 24 % opteraient pour une voiture neuve et 16 % pour une occasion. Les Flamands se révèlent nettement moins enthousiastes. Seulement 29 % ont des projets concrets : 14 % préfèrent acheter une voiture neuve et 15 % pensent plutôt à une occasion. Le pourcentage d’indécis se situe sur la moyenne nationale, à savoir 28 % en Wallonie et 26 % en Flandre.

Les trentenaires les plus enclins à acheter

L’âge aussi semble influencer les intentions d’achat. La catégorie des 25-34 ans fait le plus de projets : 47 % envisagent d’acheter, avec une préférence (25 %) pour une voiture neuve par rapport à une occasion (22 %). La plus jeune catégorie des 18-24 ans est moins encline à acheter une voiture (seulement 16 %) – vraisemblablement pour des motifs budgétaires – et voit une solution dans le véhicule d’occasion (25 %). Les 50-64 ans optent surtout pour une voiture neuve (30 %) et manifestent beaucoup moins d’intérêt pour une occasion (6 %). Il est frappant d’observer que la catégorie des 65 ans et plus se détourne totalement de l’achat d’une nouvelle voiture. Ils sont à peine 9 % à envisager un achat. Les règles concernant l’électrification n’y sont pas étrangères. Il semble qu’hormis le groupe des plus âgés, tous les âges sont ouverts à l’achat d’une voiture neuve ou d’occasion et affichent des intentions d’achat allant de 35 à 47 %.

La longueur des délais de livraison sème le doute

Les dernières années, 43 % des répondants avaient témoigné de l’impact négatif du coronavirus sur leur intention d’achat. Cette pandémie étant (espérons-le) grandement derrière nous, d’autres facteurs socio-économiques ont fait leur apparition. En première instance : quelle est l’influence de l’allongement des délais de livraison sur les intentions d’achat ? Cela n’effraie pas 37 % des sondés. En voilà une bonne nouvelle ! Par ailleurs, 22 % envisagent de différer leur achat tandis que 10 % décident d’avancer leur acquisition. 10 % des répondants comptent acheter une voiture meilleur marché tandis que seulement 2 % pensent à une version plus onéreuse. Enfin 7 % préfèrent opter pour une voiture d’occasion plutôt qu’une neuve. Pour le vendeur automobile, il s’agira davantage de convaincre leurs prospects de passer commande maintenant sans procrastination, ce qui ne ferait qu’accroître le risque de l’allongement du délai de livraison.

La hausse du coût de la vie donne matière à réflexion

L’impact de la hausse du coût de la vie se renforce. Seuls 33 % des sondés affirment ne pas en tenir compte, mais 22 % envisagent de différer leur achat et 8 % de l’anticiper. Attention : pas moins de 16 % comptent acquérir une voiture meilleur marché (!) contre seulement 2 % une plus onéreuse. Enfin 7 % envisage d’acheter une occasion plutôt qu’une neuve.

Le prix des carburants exerce une influence aussi

Une fois encore cet élément n’exerce aucune influence pour près d’un sondé sur trois (29 %), alors que 17 % comptent différer leur achat et 12 % l’anticiper. 12 % comptent acquérir une voiture meilleur marché (!) contre seulement 2 % une plus onéreuse. Enfin 8 % affirment vouloir acheter une voiture d’occasion plutôt qu’une neuve. Ici aussi, on peut conclure que la hausse des prix des carburants influence défavorablement les carnets de commande et le chiffre d’affaires.


Source:  TRAXIO