Le baromètre ING des investisseurs a augmenté en février, pour le quatrième mois consécutif. Avec 103 points, l'indice se situe au-dessus du niveau neutre de 100 points pour la première fois depuis janvier 2022. Ceci indique que les investisseurs belges regardent à nouveau la situation financière et économique avec plus de sérénité et que le choc de confiance négatif de la guerre en Ukraine semble plus ou moins digéré. La confiance dans la conjoncture économique est clairement en hausse. Le pourcentage d'investisseurs qui voient l'économie belge se redresser au cours des trois prochains mois s'élève à 34 %, le niveau le plus élevé depuis 16 mois. Toutefois, il subsiste un écart important entre les investisseurs masculins et féminins. Parmi les hommes, 41 % s'attendent à une amélioration de l'économie, alors que les femmes ne sont que 24 % à l’anticiper.
Ainsi, 37 % des investisseurs masculins ont signalé une augmentation du rendement de leur portefeuille au cours des trois derniers mois, contre 28 % pour les femmes. Lorsqu'on les interroge sur les rendements attendus, l'écart se creuse encore davantage: 47 % des hommes voient encore les rendements de leurs investissements augmenter au cours des trois prochains mois, alors que chez les femmes ce chiffre n'est que de 31 %.
Le pourcentage d'optimistes boursiers le plus élevé depuis 17 mois
L'optimisme boursier est également en hausse : près de quatre investisseurs sur dix s'attendent à ce que les cours des actions continuent à augmenter au cours des trois prochains mois. Il faut remonter à septembre 2021 pour trouver plus d'optimistes sur les marchés boursiers. Toutefois, il reste à voir dans quelle mesure les récents développements sur les marchés boursiers refroidiront à nouveau l'enthousiasme. Dans l'enquête de février, l'appétit pour le risque augmentait progressivement : 26 % (contre 22 % en janvier) estiment que le moment est propice pour investir dans des secteurs risqués, tandis que 32 % pensent que le moment est mal choisi. Les secteurs moins risqués intéressent 34 % des investisseurs (contre 30 % en janvier), tandis que 20 % d'entre eux restent plutôt réticents.
41 % des jeunes veulent investir dans l'immobilier coté
Dans l’enquête de décembre 2022, les investisseurs belges plaçaient l'immobilier comme le meilleur investissement pour 2023. La question est de savoir si cela se traduit par des investissements dans l'immobilier coté. Près d'un quart des investisseurs déclarent avoir déjà dans leur portefeuille des sociétés immobilières cotées ou des fonds investissant dans l'immobilier. Mais les avis sont partagés sur la question de savoir si c'est le bon moment pour investir dans l'immobilier coté : 27 % le pensent, 23 % ne le pensent pas et les autres n'ont pas d'avis tranché. Il est intéressant de noter que parmi les investisseurs de moins de 35 ans, 36 % pensent que c'est le bon moment pour acheter de l’immobilier coté. Ainsi, 41 % des jeunes investisseurs envisagent de se lancer dans un tel investissement au cours des six prochains mois, contre à peine 13 % dans l’ensemble des personnes interrogées.
38 % envisagent d'acheter des panneaux solaires dans les deux prochaines années
Parmi les investisseurs interrogés, 83 % sont (co)propriétaires de leur logement. Même si les prix du gaz naturel ont fortement baissé, l'efficacité énergétique reste une question importante pour les répondants. 67 % des propriétaires estiment que leur logement est suffisamment isolé et 43 % prévoient de l'isoler davantage.
Pas moins de 44 % des propriétaires interrogés possèdent déjà des panneaux solaires. Fait remarquable, un quart des installations de panneaux solaires ont moins d'un an, ce qui indique que la crise énergétique a incité de nombreux Belges à investir dans les énergies renouvelables. 18% des propriétaires possèdent une pompe à chaleur. Il semble que les pompes à chaleur soient particulièrement populaires parmi les jeunes investisseurs (41 % parmi les investisseurs âgés de moins de 35 ans).
Les panneaux solaires sont clairement plus répandus, même parmi les personnes âgées. Ainsi, un tiers des personnes de plus de 65 ans déclarent avoir déjà des panneaux solaires, contre seulement 12 % dans cette tranche d'âge possédant une pompe à chaleur. Enfin, parmi les propriétaires qui ne disposent pas encore de ces technologies d'économie d'énergie, 38 % envisagent d'installer des panneaux solaires au cours des deux prochaines années et 22 % envisagent d'installer une pompe à chaleur.
Source: ING
