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22e Baromètre des vacances d’Europ Assistance

Actualités - 25/05/2023
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Auteur(s) 
Luc Sanders


Comme chaque année, Europ Assistance a mené une enquête à grande échelle en collaboration avec Ipsos(1), dévoilant les intentions et les préoccupations des Belges et des Européens pour les prochaines vacances d’été. Ce Baromètre permet en outre de comparer les tendances actuelles avec celles de l’année précédente, et sur certains points, avec celles d’avant la crise du coronavirus.

LES PRINCIPALES TENDANCES DU 22EME BAROMETRE DES VACANCES DES BELGES LES INTENTIONS, LA DURÉE ET LA FRÉQUENCE DES VOYAGES

  • Intentions de voyage : 70 % des Belges déclarent qu’ils partiront en voyage cet été, soit une petite diminution de 1 point par rapport à 2022. Pour rappel, l’année passée avait connu une forte augmentation après la crise du Covid-19. Le taux actuel est un des plus élevés de ces dernières années.
  • Durée du voyage : Les vacances de courte durée (maximum 1 semaine) se maintiennent au niveau de 2022 (39 % des voyageurs) tandis que les vacances de 2 semaines augmentent de 4 points (38 %). Les vacances de 3 semaines ou plus connaissent une baisse de 4 pts (23 %).
  • Fréquence des voyages : parmi les 70 % de Belges qui déclarent partir en vacances cet été, 41 % affirment n’avoir l’intention de voyager qu’une seule fois (+3 pts) et 29 % plusieurs fois (-4 pts).

En résumé : 70 % des Belges déclarent partir en vacances cet été (de juin à septembre), soit une ou soit 2 semaines et qu’une seule fois.

L’ENTHOUSIASME DES VACANCIERS BELGES

  • Les raisons de ne pas partir en vacances d’été : chez les Belges qui déclarent ne pas partir en vacances cet été (30 %), les principales raisons évoquées sont de l’ordre financier (76 %, soit 12 points de plus qu’en 2022). La pandémie du coronavirus et l’impact de la guerre en Ukraine ne semblent plus être - pour l’instant - des raisons déterminantes pour ne pas partir en vacances.
  • L’enthousiasme des vacanciers belges de partir en vacances : 75 % des Belges se disent (très) enthousiastes à l’idée de partir en vacances cet été, soit 4 points de plus qu’en 2022. La moyenne européenne étant de 78 %. Cependant, certains éléments ont un impact direct sur cet enthousiasme, dont le coût de la vie / l’inflation (86 %), des raisons personnelles ou familiales (77 %) ou le changement climatique (70 %). La guerre en Ukraine et le Covid-19 impactent l’enthousiasme de 61 % des vacanciers.

En résumé : Si la majorité des Belges se déclarent (très) enthousiastes à l’idée de partir en vacances, les facteurs financiers jouent un rôle déterminant lors du choix et du type de vacances. Le changement climatique (dont les sécheresses et canicules de ces derniers étés) semble également avoir un impact.

LES DESTINATIONS ET LES TYPES DE VACANCES

  • Destinations de vacances : 77 % des Belges déclarent passer leurs vacances d’été en Europe, soit 2 points de moins qu’en 2022. Les destinations comme l’Asie ou le MoyenOrient augmentent d’un point (10 %). L’Amérique du Nord attire 2 % des voyageurs (-1 pt). Parmi les destinations les plus populaires des Belges, nous trouvons invariablement la France (29 %, -1 pt), la Belgique (26 %, -1 pt), L’Espagne (18 %, -4 pts), l’Italie (13 %, +2 pts) et les Pays-Bas (8 %, -1 pt). Les Belges francophones ont une préférence pour la France (37 % FR vs. 21 % NL), L’Espagne (20 % FR vs. 17 % NL) et l’Italie (15 % FR vs. 11 % NL). Contrairement aux Belges francophones, les néerlandophones marquent une préférence pour la Belgique (29 % NL vs. 23 % FR), les Pays-Bas et l’Allemagne (12 % NL vs. 4 % FR), ainsi que la Grèce (8 % NL vs. 6 % FR).
  • Types de destinations de vacances : Les Belges passent toujours de préférence des vacances à la mer (56 %, + 1 pt). Cette année, des vacances à la campagne attirent 26 % des vacanciers (+4 pts) ainsi que les voyages itinérants (22 %, +3 pts). Personne ne s’étonne plus à l’idée que les Belges recherchent essentiellement la détente (40 %), du bon temps en famille (37 %) et la découverte de nouvelles cultures (20 %) pendant leurs vacances.
  • Types de logements : Les séjours à l’hôtel retrouvent leur popularité d’avant la crise du coronavirus (51 %, +4 pts), ainsi que les locations de vacances en maison ou appartement (34 %, +5 pts). 18 % des vacanciers choisissent de loger chez des amis, de la famille ou dans leur seconde résidence. 48 % des Belges choisissent leur type de logement par habitude, 38 % pour leur prix et 29 % pour le confort. A noter que 27 % des Belges planifient leurs vacances 2 à 4 mois avant leur départ et 21 % entre 4 et 6 mois avant leur départ.
  • Critères de sélection de la destination de vacances : Pour les Belges, le budget (49 %, +6 pts) et le climat/la météo (43 %, +2 pts) arrivent comme toujours en tête lorsqu’ils sélectionnent leur lieu de vacances, suivis par la qualité des infrastructures touristiques (37 %, -3 pts). Les risques d’infections au Covid-19 dégringolent à la 13ème place (16 %, -10 pts). L’accès internet devient un critère de plus en plus important (24 %). Cette année, le contexte économique du pays d’origine des vacanciers intervient également dans leur choix (12 %).
  • Modes de transport pour rejoindre la destination de vacances : La voiture personnelle reste le moyen de transport le plus populaire pour la moitié des Belges (50 %, +2 pts). Pour rappel, en 2021, à l’issue de la crise du Covid-19, la voiture était choisie par 62 % des vacanciers. L’avion maintient sa popularité à 37 %, le train à 12 % et le bus à 5 %. Le choix du mode de transport des vacances se justifie pour la plupart des vacanciers par le fait qu’il est le moyen le plus commode pour se rendre à leur destination (64 %), le moyen le plus habituel (37 %) ou le plus abordable (24 %). Toutefois, 47 % n’envisagent toujours pas de parcourir de longs déplacements en voiture électrique et 40 % le feraient s’ils avaient la certitude de ne pas être confronté à des soucis de recharge.

En résumé : Les destinations de vacances restent pour la plupart les mêmes que celles plébiscitées les années précédentes (hors crise Covid-19). Malgré tout, l’Espagne perd quelque peu de son attrait, probablement suite aux étés caniculaires de ces dernières années. Les réservations hotellières et celles de logements séparés (du type Airbnb) ont à nouveau la cote. La voiture est le moyen de locomotion le plus utilisé, mais les longs déplacements en voiture électrique n’obtiennent pas (encore) l’adhésion d’un large public.

LE BUDGET VACANCES MOYEN

  • Le budget vacances moyen des Belges pour cet été (c.à.d. la moyenne de tous les types de compositions de ménages) diminue de 4,7 % (après une hausse de 15 % l’année passée) pour se situer à 2.182 € (vs. 2.289 € en 2022). Celui-ci s’élève à 2.218 € chez les néerlandophones et à 2.146 € chez les francophones. A noter que cette année, les budgets vacances les plus bas (< 1.000 €) sont légèrement plus nombreux qu’en 2022 (24 %, +3 pts) alors que les budgets vacances les plus élevés (> 2.500 €) sont en diminution (27 %, -3 pts). Fait particulier : le budget moyen des vacances des ménages belges est le seul à diminuer comparé à celui des autres pays européens. Ainsi le budget des pays européens participant à l’enquête augmente en moyenne de 6 % (1.918 €). Les ménages suisses disposent du budget le plus élevé (3.477 €), suivis par les Allemands (2.363 €), les Autrichiens (2.360 €) et les Britanniques (2.194 €). Les ménages d’autres pays disposent d’un budget vacances moins élevé que les Belges, dont la France (1.809 €), l’Italie (1.776 €) et l’Espagne (1.683 €). La Pologne clôture la liste avec un budget moyen de 1.153 €.
  • L’effet de l’inflation sur les vacances des Belges : Si l’inflation/le coût de la vie a un effet sur l’enthousiasme des Belges (voir ci-dessus), ce facteur n’impacte que modérément les habitudes de voyage des vacanciers. Tout au plus, ce facteur influence environ un quart des Belges dans leur choix du nombre de destinations ou du type de logement (26 %), de la distance du voyage (24 %), ou du budget consacré aux activités et sorties (21 %).

En résumé : Les ménages belges consacrent un budget légèrement inférieur que l’année passée à leurs vacances d’été. La Belgique est ainsi le seul pays européen de l’enquête à présenter une baisse de budget. L’inflation y contribue (tout comme dans les autres pays interrogés), mais malgré tout, son effet ne semble être impactant que pour environ un quart des vacanciers belges.

VOYAGE ET ECOLOGIE
  • Empreinte écologique : 14 % (+1 pt) des Belges déclarent que l’empreinte écologique joue un rôle crucial dans le choix de leur destination et 47 % (-5 pts) y accordent un rôle important. Les Belges sont progressivement plus nombreux à mettre en pratique un comportement plus éco-responsable, surtout le jeune public : p.ex. choix de logement écologique, respect des ressources naturelles, comportement « anti-gaspi »…

En résumé : L’écologie s’est profondément ancrée dans les habitudes de certains voyageurs qui, dès lors, n’hésitent pas à modifier leur comportement et certains choix de vacances pour devenir plus éco-responsables.

VOYAGE ET TRAVAIL
  • Le « workation » : 76 % des Belges (population active) n’ont pas l’intention de continuer à travailler pendant les vacances (+1 pt). 24 % pratiquent donc le « workation » durant leurs vacances. Certains consacreront du temps à travailler sur leur lieu de vacances avant de profiter vraiment de celles-ci (36 %), d’autres suivront un comportement inverse en travaillant après une période de vacances (36 %) et 31 % travailleront en même temps qu‘ils profiteront de leurs vacances.

En résumé : Travailler avant, pendant ou après la période de vacances connaît un certain succès auprès de vacanciers qui font partie de la population active. Ce phénomène a certainement été favorisé par les périodes de télétravail que nous avons connu pendant la crise du coronavirus et semble être devenu une nouvelle donne.

VOYAGE ET ASSURANCES

  • La couverture d’assurances/assistance des voyageurs belges : La majorité des Belges se disent préoccupés par les problèmes de santé qui pourraient éventuellement survenir pendant leur voyage, tant auprès d’eux-mêmes (71 %) qu’auprès de membres de leur famille restés au pays (53 %). Ainsi, 71 % des Belges déclarent être couverts pour les problèmes médicaux, 69 % pour l’assistance suite à des problèmes à leur habitation, 66 % pour une panne de véhicule, 60 % pour un accident et 51 % pour leurs bagages. Environ la moitié des Belges souscrivent une assurance annulation voyage.

Source:  Europ Assistance