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Baromètre ING des investisseurs : Sept femmes sur dix pensent que leur pension légale sera insuffisante

Actualités - 12/09/2023
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Auteur(s) 
Luc Sanders


Le baromètre ING des investisseurs a fait un pas en arrière en août, tombant à 102 points, après 109 points en juillet. Néanmoins, le baromètre reste au-dessus du niveau neutre de 100 points, ce qui indique que les investisseurs belges jugent toujours les développements économico-financiers plutôt favorablement.

Après des mois d'amélioration, les attentes conjoncturelles se sont quelque peu assombries. Seul un quart des investisseurs voit encore l'économie belge se redresser dans les mois à venir, le chiffre le plus bas depuis janvier. Dans le même temps, 34 % d'entre eux s'attendent à une détérioration du climat économique. Il est intéressant de noter que 31 % des personnes interrogées ont vu la situation financière de leur ménage se détériorer au cours des trois derniers mois, contre 24 % lors de l'enquête de juillet.

Peter Vanden Houte, économiste en chef chez ING Belgique : « La hausse des prix des carburants y est peut-être pour quelque chose, mais l'évolution moins positive des marchés boursiers en août a probablement aussi joué un rôle ».

Un tiers des investisseurs trouvent les placements obligataires intéressants

Bien que près d’un tiers (31 %) des investisseurs voient le marché boursier belge augmenter dans les trois prochains mois, le pourcentage de pessimistes boursiers augmente de 23 % à 27 %. En outre, les investisseurs belges semblent redevenir plus réfractaires au risque. Le pourcentage d'investisseurs qui pensent que le moment est mal choisi pour investir dans des secteurs plus risqués passe de 26 % à 31 %, tandis que le nombre d'investisseurs qui aiment prendre un peu plus de risques diminue de 27 % à 24 %. En revanche, le pourcentage d'investisseurs qui pensent que c'est le bon moment pour acheter des obligations continue d'augmenter, passant de 31 % en juillet à 33 % en août.

Peter Vanden Houte : « L’omniprésence du bon d'État à la une des journaux a probablement contribué à doper la côte de popularité des placements obligataires. Au cours de la semaine du 21 août, lorsque l’actualité sur le bon d'État a atteint un sommet à l'approche de la période de souscription, le pourcentage d'investisseurs estimant que c'était le bon moment pour investir dans des obligations a même grimpé à 40 %. »

Le vieillissement de la population est le plus grand défi pour l'économie belge devant le réchauffement climatique

Parmi les tendances qui affecteront le plus l'économie belge au cours de la prochaine décennie, 37 % des investisseurs placent le vieillissement de la population en première position, suivi par le réchauffement climatique, qui est considéré comme le défi le plus important par 32% des personnes interrogées. Il est intéressant de noter que les néerlandophones (43 %) sont plus nombreux que les francophones (29 %) à voir le vieillissement de la population en tant que problème principal, alors que pour le réchauffement climatique, c'est l'inverse (28 % chez les néerlandophones contre 38 % chez les francophones). « Il s'agit peut-être d'une autre conséquence des inondations d'il y a quelques années, qui ont ravagé le sud du pays », suggère Peter Vanden Houte.

Sept investisseurs sur dix s’inquiètent de l'impact du vieillissement de la population sur l'économie et les finances publiques. Là encore, cette inquiétude semble légèrement plus élevée chez les néerlandophones (74 %) que chez les francophones (61 %).

Sept femmes sur dix pensent que leur pension légale sera insuffisante

Il n'est pas étonnant que les investisseurs soient conscients de la nécessité de mettre un pécule de côté pour plus tard car près de deux tiers de ceux qui ne sont pas encore à la retraite pensent que leur pension légale sera insuffisante. Chez les femmes, ce pourcentage s'élève même à 71 % et environ six investisseuses sur dix s'en inquiètent.

Il est donc compréhensible que 70 % des investisseurs pensent que l'épargne-pension individuelle devrait être encore plus encouragée par le gouvernement. Ce pourcentage est en corrélation avec l'âge. En effet, parmi les jeunes investisseurs (moins de 35 ans), seuls 55 % sont de cet avis, tandis qu’à partir de 45 ans, plus des trois quarts des investisseurs sont favorables à plus d’incitants en faveur de l'épargne-pension.

Peter Vandenhoute : « Les jeunes investisseurs sont encore loin de l’âge de la retraite et ils n'ont probablement aucune idée du montant de leur pension légale par conséquent, ils voient moins la nécessité d'épargner déjà maintenant ».


Source:  ING