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Europ Assistance présente son troisième baromètre Belge de de la mobilité

Actualités - 22/03/2024
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Auteur(s) 
Luc Sanders


Depuis le lancement de son premier « Baromètre de la mobilité » en mars 2022, Europ Assistance Belgique a pour objectif de sonder la perception des Belges quant à la mobilité durable et leur adhésion à la transition vers des modes de transport alternatifs. Chaque année l’attitude des Belges évolue au gré des événements économiques, des avancées technologiques et des initiatives mises en place par les pouvoirs publics. Comment les Belges ont-ils changé leurs perceptions et réflexions depuis le dernier baromètre ?

Et pourquoi Europ Assistance mène-t-elle une enquête sur la mobilité ?

“Aux côtés des différents acteurs concernés par la mobilité tels que les pouvoirs publics, les constructeurs, les assureurs et autres, Europ Assistance assume avoir aussi un rôle à jouer. Il convient à l’assisteur – qui souffle ses 60 bougies cette année - d’anticiper les attentes et besoins de ses clients et de les aider à mener à bien la transition vers une mobilité plus douce”.

Le Sondage effectué entre le 13 et le 22 décembre 2023 par le bureau Incidence auprès de 1004 personnes résidant en Belgique. Les enquêtes ont été réalisées en ligne au moyen d’un questionnaire semi-fermé et structuré. Échantillons nationaux représentatifs de la population nationale, de 18 ans à 80 ans, constitués selon la méthode des quotas (sexe, âge, langue (français et néerlandais), composition familiale, lieu de résidence). La marge d’erreur est maximum 3,1 %.

Le présent baromètre tient également compte de certains résultats du sondage du « Mobility Barometer 2024 among Europeans », mené par Ipsos pour le Groupe Europ Assistance auprès de 8.000 personnes dont 1000 en Belgique, en France, en Allemagne, en Autriche, en République Tchèque, en Italie en Espagne et au Portugal, du 14 décembre 2023 au 18 janvier 2024.

Les résultats en bref
  • Seul un quart des Belges estiment que le passage à une mobilité 100 % électrique se fera entre 2035 et 2040. Pour les autres, cette transition se fera (beaucoup) plus tard, voire jamais.
  • Pour 71 % des Belges, vivre sans voiture au quotidien pour tous leurs déplacements semble une solution irréaliste.
  • 48% des Belges déclarent que leur prochain véhicule sera électrique. Pour 22 % « certainement pas ». La crise énergétique a cependant moins d’impact sur cette décision que l’année passée.
  • Comme les années précédentes, les obstacles à l’achat d’un véhicule électrique sont des prix moins élevés et une meilleure infrastructure routière. La rareté des bornes de recharge électrique constitue un moins grand problème.
  • Plus de la moitié des Belges est disposé à consacrer un budget identique à celui de l’achat d’un véhicule thermique lors de l’achat d’un véhicule électrique, c.à.d. en moyenne 32.500 €. L’idée de bénéficier d’une prime à l’achat d’un véhicule électrique en 2024 est loin de séduire la majorité des Belges.
  • 44 % des Belges s’attendent à une détérioration de la mobilité dans les centres urbains ces prochaines années, même si 52 % trouvent que la mobilité douce s’est améliorée dans les villes, essentiellement grâce à l’aménagement de la voie publique.
  • Le sentiment de dangerosité de certains véhicules de mobilité douce, comme les trottinettes (électriques) ou les segways et les speeds pedelecs reste élevé.
Conclusion

Les Belges sont globalement prêts à réaliser la transition vers une mobilité plus durable et écologique. C’est particulièrement le cas pour les jeunes et les habitants des zones urbaines. Pour la génération plus âgée et pour les habitants de zones éloignées des villes, cette transition est néanmoins plus compliquée. L’aspect sécuritaire des usagers de la mobilité douce dans les villes doit rester un point d’attention. Il passe principalement par l’aménagement de la voirie et par la conscientisation et le respect des règles de circulation des différents usagers.

« Un meilleur accompagnement du public de la part des autorités (pouvoirs publics et politiques), des constructeurs et des assureurs/assisteurs en termes de financement, infrastructures, soutien logistique… permettrait aussi d’obtenir l’adhésion des usagers les plus sceptiques ou réfractaires et de créer plus d’engouement de la part du public pour ces modes de transport », conclut l’enquête d’Europ Assistance Belgique.

Lisez plus sur https://europ-assistance.prezly.com/europ-assistance-presente-son-troisieme-barometre-belge-de-la-mobilite
Source:  Europ Assistance